Gyrolift est un module qui s’associe à une base gyropodique pour créer un fauteuil inédit. Même principe que sur un Segway : l’usager se penche en avant pour avancer, en arrière pour reculer.
Mais là où Gyrolift se distingue particulièrement, c’est dans la liberté de mouvement qu’il offre à son utilisateur qui n’est plus immobilisé en position assise. Grâce à une télécommande ou à une application Androïd, il peut verticaliser sa chaise jusqu’à se tenir debout et ainsi choisir des postures adaptées à ses besoins. Que ce soit pour attraper un objet placé trop haut ou interagir avec une autre personne, Gyrolift accorde à son usager des possibilités de mobilité nouvelles.
Depuis le 1er Prix du Jury et le Prix du Public raflés au concours Docteurs-Entrepreneurs en 2016, la start-up a connu une ascension considérable et a remporté de multiples récompenses. En mai 2016, elle était même invitée à la Conférence Nationale du Handicap tenue à l’Elysée, en présence du président François Hollande.
Objectif 2018 ? La mise en marché du Gyrolift. Le passage de cette étape clé devrait être facilité par la participation de la start-up au très réputé CES de Las Vegas en janvier prochain !
Brièvement, comment les choses se sont-elles déroulées depuis le concours Docteurs-Entrepreneurs ?
Depuis le concours Docteurs-Entrepreneurs tout s’est accéléré. Nous sommes même en contact avec un distributeur américain. Gyrolift a intégré le X-UP, l’accélérateur de l’école Polytechnique, j’ai suivi une formation entrepreneuriale à HEC Paris et nous avons fait une première ouverture de capital. Nous venons de staffer nos premiers employés et nous intégrerons l’incubateur Tech-care de Paris&Co en janvier, à notre retour du CES 2018 à Las Vegas.
En ce qui vous concerne, comment s’est déroulée la transition de chercheur à entrepreneur ?
Elle s’est passée de manière très naturelle. J’ai suivi des formations au sein de X-UP et d’HEC Paris afin d’acquérir les compétences que je n’avais pas à la fin de mon cursus universitaire et ai su m’entourer des bonnes personnes.
Si vous deviez vous adresser aux chercheurs qui n’osent pas se lancer dans l’entrepreneuriat, que leur diriez-vous ?
Que c’est une très bonne expérience ! Très enrichissante et que chacun a les compétences pour y arriver. Il faut s’en donner les moyens, y croire et aller chercher les éléments qui feront de notre projet un succès.
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Posté le: jeudi 21 décembre / Catégorie: Actualités des anciens participants,Concours Docteurs-Entrepreneurs