Le milieu scientifique français, reconnu depuis longtemps pour son excellence, valorise de plus en plus la création de start-up. Il y a quelques décennies à peine, la valorisation industrielle constituait la voie royale et l’entrepreneuriat une option par défaut. Mais aujourd’hui, on assiste à un retournement de situation évident, porté par une nouvelle génération décomplexée de chercheurs. Moins frileux face au risque et inspirés par des success story d’entrepreneurs, ils envisagent beaucoup plus sérieusement de lancer leur propre business. Les laboratoires dans lesquels ils évoluent se sont également nourris de cette thématique entrepreneuriale et ont tendance à mieux préparer leurs chercheurs à cette alternative.
Le monde de l’entrepreneuriat est lui aussi lancé dans une dynamique favorisant l’innovation scientifique. Les structures d’accompagnement en tout genre (SATT publiques, accélérateurs et incubateurs privés, FabLab…) se multiplient et se professionnalisent. Les entrepreneurs ont accès à une véritable expertise et à des partenaires fiables qui les épaulent dans la mise en marché de leurs innovations. Toutes ces structures d’encadrement permettent également aux jeunes entrepreneurs d’intégrer un réseau proactif, indispensable au développement de leur projet.
Si les start-up issues de la recherche académique ont parfois du mal à convaincre les investisseurs privés, elles trouvent dans les financeurs publics de réels soutiens. Des fonds régionaux comme BPIFrance au financement européen de certains fonds d’amorçage, les acteurs publics font preuve de beaucoup d’implication pour permettre aux initiatives entrepreneuriales issues de la recherche de prendre forme.
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Posté le: mardi 12 décembre / Catégorie: Concours Docteurs-Entrepreneurs,Start-up Connexion