Syos : la science au service de la musique

En mars 2016, le jury de Start-up Connexion était séduit par Syos, la start-up de Pauline Eveno et Maxime Carron spécialisée dans la conception de bec de saxophones et de clarinettes.

En créant cette entreprise, les deux chercheurs en acoustique ont décidé de mettre la science au service des musiciens. Syos, pour « Shape Your Own Sound », propose en effet aux artistes des becs sur-mesure, en fonction de leurs préférences en termes de son et de jeu.

Cette personnalisation est rendue possible grâce à l’impression 3D, qui permet de concevoir des becs à la géométrie intérieure ultra-précise. Le musicien n’a qu’à remplir un questionnaire et un algorithme se charge de la traduction technique.

Ces becs sur-mesure, à l’esthétique très moderne, ont déjà été adoptés par des musiciens tels que Sylvain Rifflet, Thomas de Pourquery ou encore Nicolas Stephan !

 

Sylvain Rifflet Syos

Sylvain Rifflet et son bec Syos © Syos

 

Trois questions à Pauline Eveno, CEO de Syos

Brièvement, comment les choses se sont-elles déroulées depuis Start-up Connexion ?

En mars 2016, la boîte n’était même pas encore créée. Depuis, j’ai créé une SAS en août 2016 avec mon associé Maxime, nous avons intégré l’incubateur 104factory et l’accélérateur NUMA. Nous avons levé des fonds, recruté 3 personnes et ouvert un concept store dans le 11e arrondissement il y a quelques mois. Nous avons maintenant des clients dans 15 pays d’Europe et d’Amérique du Nord et des ambassadeurs de renommée internationale : Lucky Chops, Dayna Stephens, Seun Kuti…

En ce qui vous concerne, comment s’est déroulée la transition de chercheuse à entrepreneuse ?

Plutôt bien, j’ai été bien entourée. Il a fallu beaucoup apprendre, mais ça tombe bien : c’est parce que j’aimais apprendre que je m’étais lancée dans la recherche !

Si vous deviez vous adresser aux chercheurs qui n’osent pas se lancer dans l’entrepreneuriat, que leur diriez-vous ?

On a de la chance en France d’être très épaulé pour la R&D (concours, crédits d’impôts, JEI, etc…), ça serait dommage de ne pas se lancer. La création d’entreprise c’est une expérience énorme, donc même si à la fin ça ne marche pas, vous aurez appris tellement que vous saurez toujours le valoriser pour retrouver un travail après.

 

 

 

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Posté le: jeudi 30 novembre / Catégorie: Actualités des anciens participants,Start-up Connexion