La prise en main de cette application est simple et intuitive. L’utilisateur met en ligne sa vidéo et invite ensuite qui il veut à participer à sa transformation. Grâce à la discussion en direct entre collaborateurs ou aux conseils des membres de la communauté Weaverize, l’édition est des plus efficaces. Enfin, les fonctionnalités spécialement pensées pour l’application permettent un rendu esthétique et professionnel.
En un an, la start-up a parcouru du chemin. Incubée à la Plaine Images, l’entreprise a été sélectionnée pour représenter la région Hauts-de-France au CES 2018 de Las Vegas. Le cap de la commercialisation passé avec succès, Weaverize est aujourd’hui en pleine expansion et s’apprête à étoffer ses équipes.
Quoi de neuf depuis le concours Docteurs-Entrepreneurs ?
Depuis le concours, de nombreuses choses se sont enchaînées pour Weaverize. En septembre 2017, nous avons créé la société Weaverize SAS, recruté les premiers membres et avons réalisé plusieurs prestations en R&D tout en développant la plateforme de montage vidéo. En particulier, le projet Orbisight, caméra haute définition (4k) pour la promotion touristique dont Weaverize a réalisé toute la partie technique. Ce projet a été sélectionné par la région Hauts-de-France pour être présenté au CES 2018 à Las Vegas. Cet évènement a été l’occasion pour nous de gagner en visibilité et a renforcé notre crédibilité. De retour du CES, j’ai présenté Weaverize devant le jury du prix Norbert Ségard dont je suis maintenant lauréat. Enfin, Weaverize est disponible en bêta sur le Play Store d’Android ainsi que l’App Store d’Apple. Nous avons sorti plusieurs versions de l’application et continuerons à le faire. L’entreprise se développe bien, nous allons bientôt procéder à de nouveaux recrutements.
En ce qui vous concerne, comment s’est passée la transition de chercheur à entrepreneur ?
La transition de chercheur à entrepreneur s’est faite assez doucement. J’avais présenté mon projet à l’incubateur de la Plaine Images à Tourcoing, spécialisé dans l’image, les industries numériques et créatives. Le projet et moi-même avons pu bénéficier d’un accompagnement de deux ans couplé avec deux années de chômage. Cette période a permis une transition sereine de mon activité de chercheur à celle de chercheur-entrepreneur. J’ai reçu de nombreuses formations de la part de l’incubateur qui m’ont permis de monter en compétences avant de créer l’entreprise et aujourd’hui de la développer.
Si vous deviez vous adresser aux chercheurs qui n’osent pas se lancer dans l’entrepreneuriat, que leur diriez-vous ?
Si vous êtes chercheurs et que vous avez un projet entrepreneurial que vous n’osez pas concrétiser, parlez à l’incubateur de votre université ou au pôle valorisation. Ils pourront vous aider à prendre la décision de vous lancer ou non en toute connaissance de cause. Ensuite, de nombreux aménagements sont possibles pour vous permettre de tester votre projet avant de vous engager pleinement sur celui-ci. Vous pourrez ainsi faire une transition progressive de chercheur à entrepreneur. Par ailleurs, je ne pense pas que l’on arrête d’être chercheur en devenant entrepreneur, il s’agit juste d’ensembles de compétences que je trouve complémentaires. Je pense que mon profil de chercheur m’aide au quotidien dans le développement de mon entreprise et c’est aussi ce que viennent chercher mes clients pour la partie prestation technique.
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Posté le: jeudi 15 février / Catégorie: Actualités des anciens participants,Concours Docteurs-Entrepreneurs